Ethnobotanique

Ethnobotanique2020-04-06T12:49:32+02:00

Ma passion, vous l’aurez compris, c’est la nature ; je dois être une des seules personnes qui dans les villes admire les arbres ! Les parterres remplis de « mauvaises herbes » sont à mes yeux de véritables pharmacopées : coquelicots, pissenlits, mauve, fumeterre, plantain, ortie… on n’y prête pas attention pourtant ces plantes sont des trésors de jouvence.

Je ne suis pas médecin et je ne me permettrai pas de donner des conseils médicaux dans cette rubrique. J’ai souhaité simplement vous faire partager mon intérêt pour les « remèdes de grand-mère » en vous montrant comment fabriquer soi-même des soins naturels pour les petits maux  qui ne nécessitent pas de visite chez le médecin.

Cependant, il est possible que vous ayez  l’impression que ces solutions ne fonctionnent pas toujours. C’est parce que notre corps est trop habitué aux molécules chimiques qui agissent plus intensément et rapidement ; il faut « détoxifier » le corps de ses habitudes, et laisser la magie des plantes opérer avec douceur et grâce pour vous soigner d’une manière plus respectueuse.

Mes références en matière d’ethnobotanique sont Maurice Mességué, Maria Treben et Hildegarde de Bingen ; la “patronne des médecines douces”.

Je proposerai aussi, de temps en temps, des portraits de fleurs sauvages que j’affectionne particulièrement. Ces belles petites fleurs, que j’apparente à des fées, sont majoritairement en danger de disparition. Du fait de l’agriculture intensive, de l’urbanisation des milieux naturels, mais aussi de la cueillette excessive, des fleurs autrefois très communes, telles que la grande marguerite ou le bleuet deviennent de plus en plus rares à observer.

Porter un regard sur elles, les nommer, les respecter fait déjà partie de la solution.

« Ce monde est tout plein de choses magiques qui attendent patiemment que nos sens s’affinent. »

William Butler Yeats